Vincent Lacoste fait ses armes au cinéma grâce au premier long métrage du dessinateur Riad Sattouf : Les Beaux gosses. Sélectionné à la Quinzaine des Réalisateurs au Festival de Cannes, cette comédie générationnelle est à la fois un succès public et critique. Le jeune acteur incarne, avec son binôme Anthony Sonigo, un adolescent maladroit de 14 ans qui s’exerce à embrasser les filles sur le miroir de sa salle de bain. Grâce à ce rôle d’ahuri dont il deviendra l’expert, Vincent Lacoste obtient une nomination dans la catégorie du Meilleur espoir masculin aux César 2010.Avec les années, sa nonchalance assumée devient finalement un atout charme notamment dans Le Skylab (2011), la comédie familiale et estivale de Julie Delpy. Dans un look très années 1970 (ah le petit cuir cintré et la chemise col pelle à tarte), il séduit ses deux "pupuces" tout en étant obligé de déjeuner à la table des enfants. Après s’être illustré dans Low Cost ou au Bistro du coin), Vincent Lacoste a été vu dans De L’huile sur le feu, une comédie d'action dans la lignée de Kick-Ass. En 2012, Vincent Lacoste est un ado tête à claque dans JC comme Jésus Christ, comédie potache de Jonathan Zaccaï. Preuve que tout va bien pour lui, il fait partie la même année du casting trois étoiles d’Astérix et Obélix: Au service de sa Majesté, la nouvelle (très) grosse production consacrée aux aventures du célèbre petit Gaulois. Il y joue, tiens, tiens, un lutécien play boy, sûr de son sex appeal. La même année, il retrouve sa "maman" des Beaux gosses qui lui donne un petit rôle dans Camille redouble. P.G.