Je ne me tairai pas
2017 - Drame (1h30) de Esther Gronenborn
Avec Nadja Uhl, Dorothy Provine, Sharon Stone, Katja Flint, Barbara Philipp, Martin Wuttke, Rudolf Kowalski, Eleonore Weisgerber, Marek Harloff, Matthias Lier, Janina Fautz, Jens Schäfer, Patrik Gega, David Bredin, Jan Seba, Petra Zieser
Titre original : Die Vergeltung
Genre : Drame
Durée : 1h30
Production : 2017
Réalisé par : Esther Gronenborn
Nationalité : Allemagne
Après la Seconde Guerre mondiale, une femme enquête sur les agissements des nazis au sein d'un hôpital psychiatrique : elle met au jour un effroyable secret.
Casting
-
Nadja Uhl
-
Dorothy Provine
-
Sharon Stone
-
Katja Flint
-
Barbara Philipp
-
Martin Wuttke Windhorst
-
Rudolf Kowalski Dr. Paul Ahrens
-
Eleonore Weisgerber Erna Trauernicht
-
Marek Harloff Dr. Gruner
-
Matthias Lier Dr. Jürgensen
-
Janina Fautz Antje Eversen
-
Jens Schäfer Arnold Eversen
-
Patrik Gega Jochen Oelkers
-
David Bredin Otto
-
Jan Seba Karl Oelkers
-
Petra Zieser

Vous avez aimé ?
Comptez-vous le voir ?
Avis des utilisateurs (1)
pour écrire une critique.
Ce film est basé sur des faits réels. Il dénonce un crime majeur mais méconnu des nazis, celui de l’extermination de 300.000 victimes prétendument malades mentales dans des conditions abjectes puisque les plus chanceuses étaient purement et simplement exécutées par injection létale alors que d’autres étaient affamées jusqu’à ce que mort s’ensuive, ce qui était le cas de « l’hôpital psychiatrique » de Wehnen à Oldenburg. Après la guerre, la justice allemande a condamné une minorité de responsables mais n’a aucunement inquiété la majorité de ceux-ci. Certains, comme que le professeur Werner Catel, un des principaux responsables de l’« euthanasie des enfants », s’est même vu confier en 1954 une chaire de professeur de pédiatrie à Kiel. En 1964, il continuait même à affirmer « qu'il naît chaque année presque 2000 enfants « idiots », qui en raison de leur maladie congénitale ou handicap devraient être tués ». En 1981, l'université de Kiel écrivait dans son annonce mortuaire que Catel « a[vait] contribué de nombreuses façons à la santé des enfants malades » !
Difficile de formuler une opinion sur ce film que l’on devrait presque classer comme un documentaire, même s’il s’agit d’une fiction. J’avais beau savoir que l’âme humaine pouvait atteindre des abîmes de noirceur, j'étais très en-dessous de la réalité. C’est pourquoi j’ai du mal à prendre du recul pour formuler une critique. Nous savons ce que les Nazis ont fait mais, dans le cas qui est décrit dans ce film, les responsables de ces horreurs n’étaient même pas des nazis, mais des médecins convaincus de bien faire ! Et la société allemande, sauf exception, ne les a même pas condamnés comme si, au fond, elle leur donnait raison ! Je suis sidéré. C'est pourquoi, il est indispensable de voir ce film.